AMEL ZEN : Amel Zen présentera sur la scène du Tamanoir son dernier album Jossour / Heqentarin (qui signifie Détruire les murs et construire un pont entre les humains et les cultures) pour la première fois en France !
Elle sera en résidence au Tamanoir quelques jours avant pour préparer son live.
Chanteuse, auteur et compositeur algérienne, Amel Zen est l’une des voix les plus remarquables et les plus influentes qui ont marqué la scène musicale algérienne au cours des dix dernières années.
À l’âge de 10 ans, elle a rejoint l’association de musique andalouse « El kaissaria » dans sa ville natale Cherchel, Tipaza, puis en 2004, elle a rejoint l’orchestre national algérien de musique andalouse en tant que soliste et joueuse de kuitra. Par la suite, Amel Zen a obtenu un diplôme en architecture en 2007, et a été qualifiée pour le quart de finale du concours national de chant « Alhan wa Chabab » plus tard cette année-là. En 2013, elle sort son premier album qui combine les genres musicaux : pop, rock, sonorités algériennes et maghrébines. En 2015, elle sort une adaptation rock de la chanson chaabi du 18ème siècle Tlata, qui connaît un succès national et international. En 2016, son talent et sa passion lui ont permis d’être la première artiste algérienne à réussir à intégrer le programme musical One Beat grâce auquel elle a fait une tournée aux États-Unis. En 2020, son album Jossour / Heqentarin a été lancé comme un pont entre les humains et les cultures, dans un style musical Rock Progressif/World.
Par ailleurs, Amel Zen est une artiste engagée et une militante. Elle défend les droits de l’Homme, l’équité et l’égalité entre les hommes et les femmes, et les droits de l’enfant en tant que membre de Hbab l’Unicef. Très engagée dans le mouvement algérien « El Hirak », elle a co-écrit la chanson Libérez l’Algérie, et a sorti plusieurs chansons qui soutiennent le mouvement comme Houra, Fadjr el Houria, et Araw en telleli. Cette dernière est en solidarité avec les détenus politiques. Très attachée à ses racines amazighes et nord-africaines, Amel Zen travaille à améliorer la visibilité de la musique et des voix féminines nord-africaines.
DENDANA : Habité d’une rage d’écrire et de chanter la liberté, liberté qui commença par son exil en France, Dendana choisit pour son quatrième album le titre « Chadi Madi », une expression qui équivaut à l’« Am Stram Gram » des pays francophones. Cette phrase, qui renvoie à son enfance dans les quartiers populaires de Tlemcen en Algérie, évoque le retour aux sources.
L’album est écrit en « DÉRJA », le dialecte algérien, un mélange d’arabe, de berbère et de français. Une langue pluri-culturelle qu’il utilise en miroir de la société pour mettre en lumière la diversité. Avec un ton libre et des mots du quotidien, il parle de vivre ensemble, de nostalgie et d’exil. On retrouve Dendana comme à son habitude très à l’aise dans le registre des musiques patrimoniales subsahariennes, qu’il adaptait dès ses premiers opus, défendant la culture noire algérienne qui depuis la nuit des temps reste à l’ombre d’une société autoritaire en habits de démocratie, où le poids du religieux entrave les libertés et renforce les tabous.
Chadi Madi, Am Stram Gran… Et s’il n’y avait d’autre choix à faire, que celui de conter l’Algérie telle quelle est réellement ? Une Algérie multicolore. Pour colorer cet album, Dendana va puiser dans le blues, le reggae, le rock et la musique gnawa leurs accents intemporels. Guidé par l’adage « Three cords & the truth », trois accords et la vérité, il décrit les rêves, et la réalité d’une Algérie moderne qui a connu l’indépendance, mais dont le souffle libertaire reste intact.