Pour la première fois le Tamanoir intègre le Festival Africolor !
Le festival africolor se déroule chaque année en hiver en région parisienne. Il propose tous les ans sa meilleure sélection d’artistes venus d’Afrique et des Caraïbes. Pendant près de deux mois, les différentes scènes de Seine-Saint-Denis et du nord est parisien vous présenteront des musiciens engagés et talentueux à travers un programme toujours à la hauteur de sa réputation. Une occasion de découvrir les tirailleurs des balafons, voltigeurs de vocalises mandingues, fantassins de Steel band et autres groupes de la world music de passage en région parisienne. Africolor, c’est l’aventure de la confrontation et de la prise de risque. De la valse africaine au Noël mandingue, de la Fet Kaf à la Cérémonie du café, le voyage entre les genres se poursuit d’année en année avec des concerts qui voient se croiser des musiciens venus de tous les horizons. Chaque année la programmation d’Africolor roule, tangue, branle, bringuebale pour mieux vous emballer.
ORCHESTRE POLY-RYHTMO DE COTONOU
// Afrobeat Voodoofunk
Le légendaire Tout-Puissant Orchestre Poly-Rythmo de Cotonou, qui affiche pas moins de 46 années d’existence et près de 500 chansons au répertoire, est une véritable institution au Bénin, et dans toute l’Afrique de l’Ouest.
Héritier de l’enthousiasme de l’indépendance acquise par le Bénin au début des années 1960, le Poly-Rythmo a grandi avec les Yéyés, Salut Les Copains, et la funk de James Brown … Depuis presque 50 ans, le Tout-Puissant Orchestre Poly-Rythmo mélange funk, soul, et afrobeat avec les rythmiques vaudoues Béninoises. Son répertoire comprend notamment des reprises de tubes occidentaux empruntés à Johnny Hallyday ou James Brown. Cependant, même si l’orchestre a pu jouer avec Fela Kuti, Manu Dibango ou Miriam Makeba, et occuper les ondes de la radio nationale, il n’était jamais sorti d’Afrique avant 2007. Étendard d’un pays où le vaudou a son jour férié, le Poly-Rythmo a pourtant failli périr dans l’oubli …
Le groupe est découvert par le reste du monde suite à une interview sur Radio France en 2007, pendant laquelle l’Orchestre confie à la journaliste Elodie Maillot son rêve de se produire au delà des frontières africaines. S’ensuivent des tournées en Europe et aux États-Unis, en hommage au disparu de l’orchestre…Leurs morceaux, qui n’ont pas pris une ride, sont réédités par des labels prestigieux comme Luakabop, Soundway et Analog Africa.
Le nouvel album du Poly-Rythmo, à sortir sur le prestigieux label Sterns Music mi octobre 2015 produit Florent Mazzoleni, spécialiste des musiques africaines et auteur d’une vingtaine de livres sur le sujet, est attendu avec impatience par les fans de l’Orchestre ! En parallèle, se préparent un film-documentaire, retraçant leur parcours incroyable depuis les faubourgs de Cotonou jusqu’aux plus prestigieux festivals, une exposition photo, des rééditions … l’actualité autour du groupe promet d’être intense à la saison prochaine !
BABA COMMANDANT & THE MANDINGO BAND
Mamadou Sanou (alias Baba Commandant) est né en 1973 à Bobo Dioulasso, ce qui signifie « la maison des Bobos et des Dioulas » -‐ les deux principaux groupes ethniques se situant dans la region de l’Est du Mali et de l’Ouest du Burkina Faso. Baba Commandant est un Bobo, population estimée à 150000 personnes. Baba Commandant est un personage atypique et respecté sur la scène burkinabè, une sorte de punk en « faso dan fani » (pagne tissé traditionnel), militant pour la musique traditionnelle mandingue. Baba Commandant jongle entre tradition et modernité. En 1981 il integer comme danseur le groupe Koule Dafourou. Plus tard, il est chanteur dans le groupe Dounia et aujourd’hui chanteur du Afromandingo Band, quand il ne joue pas avec les musiciens de Victor Démé, célèbre chanteur burkinabè. Son style de musique est l’Afrobeat, rythme du Nigéria des années 60 et 70, don’t les pères sont Fela et King Sunny Adé, et aussi le légendaire saxophoniste malien Moussa Doumbia. Baba Commandant joue du kamelen n’goni, l’instrument des Donsos (chasseurs traditionnels du Burkina Faso et du Mali). Son auditoire comprend toutes generations et origines sociales confondues. Il sait adapter son repertoire à son public : celui des cabarets du dimanche à Bobo-‐Dioulasso ou celui des sounds systems à Ouagadougou. Baba Commandant et le Mandingo Band sont une veritable force ancrée dans la culture musicale underground du Burkina. « JUGUYA » est leur son !