Résidences artistiques en Juin 2020

Le Tamanoir a le plaisir d’accueillir ses artistes associés lors de la réouverture partielle des lieux.

EDÄ le 11 juin 2020

Eléonore Diaz Arbelaez, alias ËDA, chanteuse et musicienne franco-colombienne propose un projet au carrefour des musiques populaires latino-américaines et des courants pop-électro organiques. Elle est venue préparer son concert prévu à la rentrée dans le cadre de MAAD in 93.

 

Koto « Quartet »  du 16 au 19 juin 2020

Pour la création live de son futur album, le batteur et chanteur Koto Brawa accompagné  du guitariste Jean-Baptiste Meyer-Bisch, de la flûtiste Amina Mezaache et du bassiste Alain Nyame ont été accueilli en résidence.

 

PHOTOS – Atelier Chorale REP+

PHOTOS – Atelier Chorale REP+ de Sébastien Cousin

Revivez ce moment !

Retrouvez les photos de la représentation de l’atelier chorale REP+ qui a eu lieu le mardi 19 juin 2018 au Tamanoir. Une action culturelle menée par Sébastien Cousin, professeur de musique !

PHOTOS- Masterclass de Fred Wesley

Fred Wesley est venu animer une masterclass au Tamanoir durant deux jours. Revivez ce bon moment en image. Un super travail de la part de tous les participants !

PHOTOS – Open Jam#3 au Tam

Retrouvez les photos de l’Open Jam #3 ! Un magnifique moment de partage musical.

Prochaine date le 15 novembre.

ROCK EN SEINE 2018 – PLACES À GAGNER

Le festival Rock en Seine aura lieu cette année les 24, 25 et 26 août 2018, toujours dans le cadre magique du Domaine national de Saint-Cloud !

Une programmation très riche cette année encore, Justice, Macklemore, DIE ANTWOORD, Bonobo, Parcels, Black Star, Cigarettes After Sex, Carpenter Brut, BICEP….

GAGNE TA PLACE !

En tant que partenaire du festival, nous vous proposons de gagner deux places pour le jour de votre choix.
Pour cela envoyez nous un mail avant le 29 juin 2018 à concours(at)letamanoir.com avec pour objet « Rock en seine 2018 ».

Le phénomène Femi Kuti ~

Jeudi 02 juin 2O18 nous avons eu la chance de recevoir le fils d’un monument de la musique. Le Nigérian Femi Kuti , fils de Fela Kuti, est venu jouer au Tamanoir dans le cadre de sa tournée en France. Un concert hors norme, une atmosphère délirante et des musiciens de génie.

Ses mélodies enchanteresses ont envoûté la salle, qui était d’ailleurs complète pour l’occasion. Accompagné du groupe The Positive Force, l’artiste nous a offert un spectacle haut en couleur à couper le souffle, qui restera gravé dans nos mémoires. Des beats dansants des percussions, aux airs endiablés du saxophone, son univers musical nous fait voyager dans un monde d’harmonie et de pur bonheur. Un honneur pour le Tamanoir de l’avoir reçu sur scène !

Bien que fidèle à l’héritage familial, Femi Kuti poursuit son propre combat à travers des musiques poignantes et des textes engagés. Son nouvel album « One People, One world », qu’il présente à travers cette tournée, fait le tour des sujets chers à son cœur, et celui de sa culture. Il déclare dans une interview au Journal Afrique de TV5 MONDE que « l’afrobeat est au côté des oppressés. C’est un combat contre l’injustice, la corruption. Un combat pour une meilleure Afrique, et pour la paix dans le Monde ».

Maintenant bien loin des traces de son père, Femi Kuti trace sa propre route dans le monde de la musique et prône son identité artistique. Talentueux, chaleureux et riche en valeur, nous lui souhaitons de communiquer au monde entier la même énergie que celle dont nous avons eu la chance de profiter au Tamanoir !

REMEMBER – Ils ont joué au Tamanoir !

Ces artistes qui ont joué au Tamanoir !

Voilà maintenant 20 ans que le Tamanoir perdure et fait vivre la musique en ses murs. Des  musiques du monde actuel, du jazz au Hip-hop en passant par le reggae, l’électro, la pop et les musiques afro-américaines, latines ou africaines…. Nous avons eu la chance d’accueillir de nombreux artistes de renom.

Nous avons voulu faire un petit retour sur quelques-uns des grands noms qui ont fait vibrer la scène du Tamanoir ! 

 

Le légendaire tromboniste américain Fred Wesley (dans le cadre d’une Masterclass).

 

 

 

Le rappeur américain Masta Ace, emblème du Hip-hop.

 

 

 

 

Rachid Taha, chanteur algérien de raï/rock à l’univers déjanté.

 

 

 

Le trio américain à la vibe envoûtante, Son Lux.

 

 

L’icône de la musique angolaise à travers le monde, Bonga.

 

 

Rappeur, producteur, acteur… Inspectah Deck, le New-yorkais sans limites.

 

 

 

 

Féfé, le rappeur/chanteur français aux lyrics pleins de force.

 

 

 

Akua Naru, la soul-girl américaine à la voix de velours.

 

 

 

 

L’insaisissable rappeur underground Beat Assailant.

 

 

Slum Village, l’un des meilleurs groupes Hip-Hop originaires de Détroit.

 

 

 

Le groove exotique de la chanteuse brésilienne, Flavia Coelho.

 

 

 

Le groupe Gnawa Diffusion, véritable mythe de la musique Gnaoua.

 

 

 

 

Le rap révolté de Casey, rappeuse française unique en son genre.

 

 

Mouss et Hakim, les deux frères du rap français authentique.

 

 

 

Le poète américain du Hip-hop alternatif, Saul Williams.

 

 

Et bien plus encore : passé ou à venir !

Le Tamanoir cité pour sa programmation Rap dans Noisey

Ça fait bientôt 30 ans qu’on empêche les rappeurs français de monter sur scène

Squats, lieu autogérés, café-concerts, salles privées, festivals, forêt de Brocéliande : en France, un concert peut se jouer dans plein d’endroits. Et parmi ces différents lieux dits de diffusion, les SMAC – pour Scènes de Musiques ACtuelles – s’imposent comme la version publique, officielle, lisse et clairement stickée « Avertissement Parental ».

Temps Machine à Tours, Moulin à Marseille, Paloma à Nîmes, Laiterie de Strasbourg ou Aéronef à Lille… Né en 1998, ce vaste réseau de salles publiques est issu d’un processus d’hybridation administrative long de près de 80 ans entre Front Populaire, mouvements de jeunesse CGTistes, maisons des jeunes sous Vichy, grandeur de Jack Lang et tournées provinciales de la Mano Negra. Vous êtes un jeune groupe ou label en plein lancement ? Vous souhaitez parler musique avec vos collectivités territoriales en 2016 ? Adressez-vous à votre SMAC, elle est là pour ça.

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En général, les mecs les plus hip hop que vous trouverez dans une SMAC, c’est les mecs de la sécu. Sécu souvent recrutée dans la cité collée à la SMAC – qui se situe généralement loin du centre ville. Cité dont les habitants ne descendent que très rarement pour se rendre à la SMAC. Dommage, vu que c’était pourtant son rôle initial (*). Un contraste aberrant déjà évident il y a dix ans, quand Diam’s vendait plus d’albums que Carla Bruni. Aujourd’hui, elle se perpétue, alors que dans les charts, JUL et Soprano sont loin devant Céline Dion, et PNL défonce Phil Collins. Je suis allé demandé au programmateur de l’Affranchi comment cette reproduction sociale et ce mépris de classe musicale pouvait ainsi se répéter. Ouvert il y a vingt piges à Marseille avec un concert de 2Bal 2Neg’, l’Affranchi est une des deux SMAC de France spécialisée Rap, aux côtés du Tamanoir, situé dans la cité du Luth à Gennevillier.

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Groupe résident- Kodäma

Kodäma est un duo formé fin 2016 composé de Kiala Ogawa (chanteuse/compositrice d’origine japonaise et congolaise) et de T-time (bassiste et compositeur).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’univers musical de Kodäma est imprégné par le milieu culturel de sa chanteuse et notamment des souvenirs de son enfance passée dans les campagnes japonaises. Kodäma est la rencontre de sons électroniques et acoustiques sublimé par la voix envoutante de Kiala, qui jongle entre langues anglaise et japonaise. De ce mélange émane spiritualité et musiques expérimentales avec un groove électro néo soul.

Le duo, accompagné du batteur Hugo Sarton, ont passé 4 jours en résidence au Tamanoir. Ils y ont préparé avec vigueur leur deuxième EP « Black Cloud« , à paraître au printemps sur Mamie’s Records après le succès d’un premier disque sorti fin-2016, plébiscité par Gilles Peterson et Bradley Zero notamment.

Vous pourrez les retrouver en concert le 23 mai pour la Black Cloud Release Party dans la salle Le hasard ludique (Paris 18) pour un show époustouflant !

–> https://www.facebook.com/events/1927751757534882/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bons vivants et dynamiques, ça a été un plaisir pour l’équipe du Tamanoir de travailler avec eux ! On vous recommande vivement de faire un tour dans leur univers.

https://www.facebook.com/kodamaliveband/

 

On parle de nous !

Un article sur le Lylo magazine consacré au Tamanoir, sa programmation, ses activités !

Mai 2016

Interview des programmateurs

L’article dans son contexte par ici

 

Un tamanoir au beau milieu de la jungle urbaine… Vision surréaliste d’un fourmilier perdu dans la fourmilière humaine du quartier du Luth et de ses barres grisâtres. « Avez-vous vu le tamanoir ? / Ciel bleu, ciel gris, ciel blanc, ciel noir… », interroge Robert Desnos dans son poème, qui a inspiré le nom de cette salle à taille humaine (jauge de 240 places). Non, ici, vous ne trouverez que de la couleur, celles des graffitis peints aux murs, et celles qui résonnent à l’intérieur de cette scène des musiques actuelles. Créée en 1997 sur la base d’un café-musique, l’incontournable salle de Gennevilliers n’a pas fini de surprendre tous ceux, qui, en près de vingt ans, ont passé les portes de ce laboratoire musical.

« Tamablack »
A sa tête, Jean-Christophe Delcroix, le directeur du « Tam » depuis deux ans, ancien manager de groupes et organisateur de festivals en Bretagne dans les années 90 (« J’ai toujours été dans la connexion, la transmission, la mise en relation des artistes et du public »), et Eléonore Okpisz, chargée de programmation et de la communication, ex-étudiante en biologie reconvertie dans les métiers de la musique pour assouvir sa passion de percussionniste de Batucada. Un homme, une femme, deux générations, deux caractères, des goûts artistiques différents, une vision commune de leur rôle d’acteurs socio-culturels. S’ils aiment se taquiner autour de la programmation, c’est pour mieux se surprendre et proposer des plateaux originaux. Ici, on n’a pas beaucoup de pétrole (120 000 euros de budget artistique par an), mais des idées à couper le souffle. « Nous produisons tous nos concerts, nous ne sommes pas un garage ! », s’enorgueillit le directeur. Ils ont fait quelques jolis coups, tous styles confondus : The Beatnuts, Masta Ace, Saul Williams, Dirty Dozen Brass Band ou Ebo Taylor, le dinosaure ghanéen du highlife et de l’afrobeat ! Ils font venir les stars touaregs Bombino et Terakaft pour une soirée blues du désert le 22 mai. « Nous essayons de proposer des dates uniques sans jamais dealer une exclusivité. Comme pour les concerts de Mop Mop et du Hidden Orchestra, il arrive régulièrement qu’un artiste en pleine tournée internationale n’ait qu’une date en France, et c’est au Tamanoir ! » Plutôt dédiée au hip hop US, la ligne artistique lorgne néanmoins les rives du monde entier : « Ça va du jazz-funk au rap, en passant par les musiques du monde, mais avec un propension à « l’hybridation » des musiques actuelles. Bref, les musiques du monde actuel », résume-t-il, en s’amusant du surnom du lieu, le « Tamablack ».

Le Tam à 10 minutes de Paname
Contrairement à beaucoup de salles de banlieue, le Tamanoir ne souffre pas d’isolement. Pas besoin de prendre sa voiture, la salle se trouve à trois minutes de la bouche de métro (ligne 13, station Les Courtilles), un petit quart d’heure de la place Clichy. Situé à la frontières de trois départements, le Tam est un véritable carrefour francilien. Rareté, le pu-blic est constitué de 23% de Parisiens, selon une enquête menée en 2015.
Son credo ? La proximité. Avec le public et les riverains du Luth, qui viennent se divertir dans le seul spot culturel du quartier. Avec les artistes, qui trouvent là une équipe aux petits soins, une seconde maison plus qu’une simple date. Des exemples ? « Noriega était venu donner un concert, il avait beaucoup aimé la salle, sa proximité avec le public, du coup il était revenu le lendemain pour tourner son clip », se rappelle Eléonore. C’est aussi la Dame Blanche (choriste de Sergent Garcia et alchimiste des alliages hip hop, ragga et nueva-cumbia sur son projet solo), qui, trois semaines avant son passage au Tamanoir, en mai 2015, apporte elle-même ses affiches à l’équipe, ravie d’être programmée dans une salle où elle rêvait de jouer. Depuis, elle court les scène du monde entier. Résidences d’artistes (près de vingt par an), cours collectifs, dispositifs d’accompagnement (aide administrative, conseils en communication), soirées Open Mic, la Tam Team joue les défricheurs et les « connexionneurs », à l’image du regretté RKK, comme lorsqu’ils développent les créations maison, tel le projet « Une Vie en Bloc », mené avec l’association hip hop du quartier MAD (en première partie de The Lords of the Underground le 13 mai), « une symphonie urbaine qui regroupe des artistes de hip hop et les musiciens du Conservatoire de Gennevilliers », explique Jean-Christophe. La rencontre entre deux mondes qui se sont longtemps toisés du regard. Rien n’effraie le Tamanoir.